Le médecin annonce à Adeline, avec soulagement, qu'Iris est désormais hors de danger, bien que son amnésie dissociative persiste. Il insiste sur l'importance de la patience et du soutien pour favoriser sa récupération. Troublée, Adeline partage les souvenirs perturbants de sa fille, notamment sa conviction d’avoir passé plusieurs mois dans le coma, alors que seuls trois jours se sont réellement écoulés. Interrogeant le médecin sur cette étrange dissonance, elle reçoit pour seule réponse un conseil de ne rien précipiter.

De retour dans la chambre d’hôpital, Adeline rencontre Papi Gâteau, rongé par la culpabilité d’avoir contacté ce Mikael. Il lui avoue qu’il ignorait les intentions funestes de son fils, mais Adeline, pleine de bienveillance, le rassure en lui pardonnant. Cependant, il mentionne une coïncidence troublante : son fils est décédé exactement au moment où Iris est tombée dans le coma.

Le lendemain, la famille et les habitants du village se rassemblent pour les funérailles du père d’Iris. La cérémonie, chargée d’émotions, est marquée par des discours évoquant l’héritage laissé par le défunt, notamment sa passion pour la menuiserie. Bien qu’Iris soit présente, son attitude détachée reflète un deuil rendu complexe par son état psychologique. Après l’inhumation, la famille se retrouve chez Papi Gâteau. Entre tristesse et réconfort, les souvenirs partagés et les toasts portés en l’honneur du défunt apportent une lueur d’apaisement.

Durant la veillée, Iris est assaillie par des visions énigmatiques. Les fragments de son voyage dans l’autre réalité émergent peu à peu, bien que sa rencontre avec Garemesse et les leçons apprises dans les trois lieux aient été totalement effacées de sa mémoire, comme le guide l’avait annoncé. Elle fait la connaissance de Bastien, un ancien voisin de ses grands-parents, qui lui relate des souvenirs d’enfance passés dans une ferme familiale du sud. Intriguée qu'on lui évoque cette région, elle lui demande davantage de détails pour tenter de reconstituer le puzzle de sa mémoire.

Deux jours après les funérailles, Iris commence à consigner par écrit ses souvenirs épars, sous le regard perplexe de son grand-père. Dans ses récits, elle mentionne un moulin, une collège et une famille qui lui semblent familiers, bien qu’elle en ignore l’origine, vestiges de son expérience de mort imminente. Inquiet, son grand-père lui conseille de rester ancrée dans la réalité et de ne pas se perdre dans ces visions troublantes. Déterminée, Iris insiste pour qu’il l’accompagne au cimetière.

Là-bas, Iris surprend son grand-père en se dirigeant instinctivement vers une tombe qu’il ne lui avait jamais mentionnée. Elle affirme avec certitude qu’il s’agit de celle de sa grand-mère, bien que son grand-père insiste sur le fait qu’elle ne devrait pas en avoir connaissance. Cette révélation provoque en lui une grande angoisse, tandis qu’Iris, Elle paraît démêler les mystères de son histoire enfouie, à la fois dans cette réalité et dans l'autre aussi.

Dans l’après-midi, après mûre réflexion, Papi Gâteau suggéra à sa petite-fille de l’accompagner à son ancienne ferme dans le sud. Il espérait non seulement l’aider à démêler ses souvenirs, mais aussi à dévoiler un secret pesant qui semblait enfoui au cœur de son histoire.