En arrivant à la ferme, Iris est frappée par une scène de désolation absolue : les bâtiments sont en ruine, les animaux errent blessés et désorientés, et une ambiance oppressante de chaos règne. À l’intérieur de la maison, l’atmosphère est encore plus sinistre : la saleté omniprésente, les inscriptions menaçantes peintes sur les murs et le spectacle dérangeant d’un corbeau crucifié au-dessus de la cheminée composent un tableau macabre.

 

Elle se retrouve rapidement face à un bouc effrayant, incarnation animale des forces sombres, qui parvient étrangement à interagir avec son corps immatériel. Une course-poursuite haletante s’engage à travers la ferme.

 

Grâce à l’intervention providentielle du facteur — une nouvelle manifestation de Monsieur Garemesse — Iris parvient à échapper momentanément à la traque du bouc et trouve refuge dans un champ de maïs. Cependant, l’affrontement prend une tournure surprenante : le bouc, figé devant un épouvantail défraîchi, se métamorphose en Antoine. Face à cette figure immobile de paille qui représente son propre père défunt, Antoine semble retrouver une part de lucidité et se ressaisir. Accablé par la culpabilité, il révèle alors être sous l’emprise de forces sombres et destructrices, nées de sa propre obscurité intérieure.

 

L’énergie résiduelle de Garemesse, imprégnant la pièce d’un euro qu’Iris possède à nouveau, lui permet de percevoir une vision terrifiante : son père, submergé par une force sombre, voit son cœur devenir la "demeure du démon". L'expression qui était mystérieuse prend tout son sens désormais. 

 

Cette révélation saisissante marque un moment clé, un véritable tournant émotionnel. Face aux tourments de son père, Iris rassemble cherche à l’aider à trouver une réconciliation avec lui-même, dans l’espoir d’apaiser la lutte destructrice qui l’habite.

 

Elle fabrique un talisman à partir d’objets symboliques de l'homme de paille et l’offre à son père comme un ancrage, un rappel de l’amour et de la paix, antidotes contre sa colère et ses ténèbres. Pourtant, une ombre tragique plane toujours sur lui et sa descendance, suggérant que les défis à venir seront autant d’épreuves à surmonter.

 

Antoine confesse qu’au sein de l’autre réalité, où il incarnait le véritable père d’Iris en 2024, il a accompli un acte déchirant. Par un effort colossal, il est parvenu à s’arracher à ce corps handicapé, prisonnier d’une existence limitée. Cependant, ce geste désespéré eut des conséquences tragiques : cette libération provoqua la mort physique de celui qu’il habitait dans cette réalité.

 

Les adieux faits, Iris, guidée par Monsieur Garemesse, entreprend une descente dans un puits qui se révèle être un passage vers un espace métaphysique hors du temps et de l’espace. Dans cet entre-deux énigmatique, elle est confrontée à une vision troublante d’elle-même, une facette sombre et mélancolique de son propre reflet qu’elle choisit finalement de rejeter.

 

Ce moment marque le début d’un voyage intérieur intense, où elle devra affronter ses propres peurs pour espérer progresser et retrouver le chemin vers sa réalité. Toutefois, avant d’atteindre cet objectif, elle devra traverser trois lieux distincts, comme Monsieur Garemesse le lui a prédit, chacun promettant d’être une épreuve clé dans son évolution.